Kalaweni matin

Lettre ouverte au chef d’Etat Major de l’And

Monsieur le chef d’Etat Major

La psychose à la quelle Sambi et ses partisans veulent plonger les comoriens prend de plus en plus de l’ampleur. Il faut que ces gens là sachent que les comoriens qui ont vu leur argent volé par Sambi sont prêts à les affronter. On n’a pas peur de verser notre sang pour sauver notre pays. Si Sambi se sent innocent, qu’il calme les siens et qu’il se confie à la justice. 

En ce mois sacré de ramadan, nous regrettons que quelqu’un qui se nomme Oustadh, entraine tout un peuple dans un bain de sang. Oui à la démocratie mais non aux manipulations des hommes qui veulent sacrifier tout un peuple à leurs fins personnelles. Cet égoïsme nous choque et  il faut faire confiance à la démocratie et à l’Etat de droit. Ce n’est pas en faisant descendre dans la rue des mineurs qu’on va empêcher la justice de faire son travail.

Nous vous invitons donc Mr le chef d’Etat Major de prendre les responsabilités qui sont les vôtres car nous continuons à croire à vos capacités ainsi qu’à celles de toute l’armée pour assurer la paix et la sérénité dans notre pays. Les différents communiqués des uns et des autres, suivis de cet enregistrement déguisé de Sambi, sans oublier le message lancé hier par Maitre Moudjahid Abdoulbastoi dans un ton arrogant et méprisant et qui demande à son tour les jeunes d’envahir la rue pour arracher le pouvoir et faire dégager un président élu démocratiquement, nous obligent à vous rappeler de ce danger voulu par une minorité de gens qui refusent l’Etat de droit.

Par ailleurs, nous voudrons ici vous rendre hommage ainsi que les éléments de la gendarmerie nationale d’avoir résisté aux provocations de nos chères adorables mamans qui, hier, ont été manipulées, arrachées de leurs obligations professionnelles à Volo Volo pour aller manifester dans la rue. Encore une fois merci.

Pour terminer, un foyer de tension s’est ouvert dans notre capitale et vous devez arrêter cette manifestation de tous les dangers pour le bien de votre peuple.

Nous vous remercions

Kalaweni Matin