Kalaweni matin

QUAND NOS JOURNALISTES ACCUSENT !!

CES DERNIERS JOURS CE QUE NOS JOURNALISTES ONT DANS LEURS BOUCHES CE QU’ILS APPELLENT « AFFAIRE FAIZA » OCCUPE L’ESPACE MEDIATIQUE.

Ceux qui ne soutiennent pas Faiza sont tous des traitres et n’aiment pas les journalistes. Les organes de presse libres et quelques radios font grève pour soutien à Mme Faiza. On ne peut pas leur enlever ce soutient à leur collègue, c’est salutaire. Mais, est-ce que un journaliste n’est pas un citoyen comme nous ? Est-ce que entant que journaliste, ne peut pas être entendu par la justice s’il est soupçonné d’un délit ? Ce sont des questions qui doivent être pris au sérieux.

Comme quand nos hommes instruits s’ils veulent prendre un exemple sur n’importe quel sujet tournent leur regard en France, je veux dire ici, que de grands journalistes connus sont actuellement poursuivis, ou condamnés. Donc, les Comores ne font pas exception. Personnellement, je soutiens la liberté d’expression, et j’ai condamné tous les propos infondés lancés contre les journalistes mais je dis aussi que personne n’est au-dessus de la loi. Je sais qu’on va tirer sur moi, mais moi, en lisant l’article de Faiza dans le journal Le Monde, et son reportage au quartier Sanfil le jour de l’élection où un gendarme a été coupé la main, chercher à l’entendre pour témoignage, c’est logique.

Moi, quand j’ai lu l’article intitulé ‘’ le Référendum de tous les dangers’’, j’avais peur et pour une journaliste comme Faiza qui fait bien son travail et que tout le monde applaudit ici, n’a pas écrit cet article au hasard. Elle disposerait des indices par rapport à ses investigations. Et en plus au même moment où cet acte barbare est commis, elle s’est rendu sur place et elle était parmi les premières personnes. Alors, si aujourd’hui, la justice cherche à l’entendre, cela ne veut pas dire qu’elle est coupable, ou complice, mais elle peut éventuellement fournir des éléments par rapport à son travail. Oui, la démarche du ministre de l’intérieur a été brutale, et il appartenait à la gendarmerie ou le juge de dire ça, et non dans une conférence de presse. Mais, dire qu’un journaliste est intouchable, c’est de la foutaise et je le dis ici sans complexe.

Dans le monde entier, la plupart des journalistes ont des tendances politiques. Ils ont le cœur penché ici ou là, et ce n’est pas un crime quand on aime une telle idéologie, ou un tel dirigeant. Le journaliste est avant tout un être humain. Alors, arrêtez vos accusations et soyez objectifs. Ne réagissez pas avec passion car ça peut nuire votre noble métier.

Et sachez également que, ce n’est pas parce que on dispose d’un Smartphone de haute qualité, et qui fait de belles images, et surtout qu’on a la force de crier et d’insulter qu’on peut se nommer journaliste. Qu’on arrête un peu. On peut dire tout ce qu’on veut mais arrêtons les accusations gratuites.

Sachez que dans votre métiers, il y a beaucoup des imposteurs qui ont des grands gueules, qui ont des smartphones, qui se croient journalistes. Vous avez détruit la crédibilité de votre si noble métier comme cette meuf en question se laisse transparaître ses penchants politique alors qu'elle devrait être neutre ce qui est la charte de votre métier.

Les journalistes de chez nous prennent de la hauteur grâce aux grand gueules, aux ont-dit, des Hari hari et à leur position politique, au lieu de faire des enquêtes et dès qu'ils ne sont pas dans leurs postes, ils commencent à gueuler.

C'est le cas de cette bonne meuf, elle étaient avec Sambi elle n'a jamais dénoncé le banditisme du gouvernement Ahmed Abdallah Mohamed Sambi alors que ce ne sont pas les actes des voyous qui manquaient.

Et aujourd'hui, comme par hazard, elle prédit un acte barbare dans un journal Français et elle est présente le lieu et l'heure exactement qui a eu lieu l'acte et film en direct. Vous ne croyez pas qu'elle devrait donné des explications cette bonne meuf sur cette affaire ??

Mohamed Soule Ali Tchayi

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