Le siège social de Semlex Europe, à Bruxelles.
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Par Anonyme, le 24.12.2018
oui c'est ça prennez nous pour des cons!
Par Anonyme, le 08.12.2018
hihiiiiiiiiiii iiiii
Par Anonyme, le 05.12.2018
machallah...fe licitations... à monil a bien mérité.. la vraie émergence se fait par la jeunesse...
Par Anonyme, le 04.12.2018
etant si proche du regime et connaissant tout celà, pourquoi ne les as tu pas convaincu a eviter la honte de l
Par Anonyme, le 27.11.2018
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Date de création : 05.04.2018
Dernière mise à jour :
01.02.2021
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Passeports congolais: perquisitions chez Semlex, le fabricant des passeports biométriques

Le siège social de Semlex Europe, à Bruxelles.
Le parquet fédéral belge a fait exécuter mercredi des perquisitions au siège de la société belge Semlex - qui fournit des passeports à divers pays africains, dont la RDC - et à la maison de son PDG, Albert Karaziwan, rapporte l'agence Reuters.
Une douzaine de policiers sont arrivés au siège social de Semlex à Bruxelles et à la maison de Karaziwan dans la ville tôt ce mercredi matin. Le parquet fédéral a confirmé l'information.
Selon son porte-parole, qui n'a pas voulu faire d'autres commentaires, le fabricant de passeports est visé par une enquête car il est suspecté de blanchiment d'argent et de corruption. "Nous menons ces recherches dans un cas de blanchiment d'argent et de corruption", a-t-il déclaré.
L'action des autorités en Belgique et aux Comores fait suite à deux rapports de Reuters examinant les activités de Semlex en Afrique, où la société privée belge a décroché des contrats d'une valeur de centaines de millions de dollars.
Contrat juteux en RDC

Le Président Kabila échangeant avec le PDG de Semlex, Albert Karaziwan, lors du lancement des passeports biométriques à Kinshasa en novembre 2015. (© RTNC/Reuters TV)
Depuis avril 2017, en effet, la société Semlex était mise en cause depuis par l'agence de presse britannique pour la manière dont elle obtient des contrats de fourniture de systèmes d'identification et de documents d'identité biométriques en Afrique et plus particulièrement en République démocratique du Congo (RDC).
Reuters avait révélé comment cette société belge avait remporté un contrat pour la fabrication de passeports biométriques en RDC. Cet accord augmentait considérablement le prix que les Congolais devaient payer pour l'obtention des passeports.
Selon l'enquête de Reuters, le prix d'un passeport congolais s'élève à 185 dollars. Sur cette somme, 60 dollars sont reversés LRPS, une société du Golfe appartenant à Makie Makolo Wangoi, une proche président Joseph Kabila. La présidence congolaise n'a pas répondu aux questions de Reuters à ce sujet.
Aux Comores Semlex et Karaziwan persona non grata
Albert Karaziwan et l'ex-président comorien, Ahmed Abdallah Sambi.
En décembre, Reuters avait examiné les opérations de Semlex dans d'autres pays africains, et en particulier aux Comores. Selon des mails, des contrats et d'autres documents consultés par Reuters, Semlex a conclu des accords par le biais de relations politiques, parfois sans passer par des appels d'offres publics, et parfois en effectuant des paiements à des intermédiaires.
Selon des sources proches du dossier et des documents consultés par Reuters, Karaziwan a été impliqué dans la vente de la nationalité comorienne par l'intermédiaire d'une société basée à Dubaï.
Au cœur du scandale, deux Iraniens considérés par les Etats-Unis l’un comme un trafiquant de matériel militaire, l’autre comme un affairiste en blanchiment d’argent ont obtenu un droit d’entrée (ou de fuite) aux Comores.
Au début de janvier, le FBI (Federal Bureau of Investigation) y aurait débarqué en provenance de Washington : l’affaire des Iraniens black-listés pour avoir enfreint l’embargo économique imposé à leur pays est évidemment très sensible aux yeux des Etats-Unis.